Ironic

1996, année de sortie de Ironic (Alanis Morissette)... J'avais 15 ans...

L'âge tendre des premiers émois amoureux, des fous rires entre copains, l'âge des désillusions et des larmes aussi. Les années de l'adolescence signent des moments de bonheur pur et intense, sans tâche. Les parents lâchent un peu la bride, on a plus d'autonomie. Mais en même temps, on a encore un pied dans l'enfance et c'est une fenêtre ouverte à toutes les libertés d'expression.

Nostalgie, quand tu nous tiens...

Pour la petite histoire, voici ce que dit la chanteuse à propos de cette chanson :

« Pour moi, le grand débat de savoir si ce que je dis dans Ironic est ironique n'est pas un débat traumatisant. J'ai toujours accepté le fait que de temps en temps je suis la reine des abus de langage. Et quand Glen et moi l'avons écrite, nous n'étions pas à chaque instant en train de nous assurer que tout était techniquement ironique. C'est une preuve que nous ne pensions pas que cela allait être examiné au microcoscope par 30 millions de personnes. Pour moi le meilleur moment est survenu à New York quand une femme est venue me voir dans un magasin de disques et a dit : "Donc, toutes ces choses dans Ironic ne sont pas ironiques." et puis a ajouté : "Et c'est ce qui est ironique". J'ai dit "Oui." Pour moi c'est un véritable instantané d'une définition vieille de 90 ans et une version de comment la vie fonctionne. »

J'adore cette chanson, et le clip aussi. La musique colle parfaitement avec l'esprit d'évasion, de liberté et d'euphorie de l'adolescence. En la réécoutant aujourd'hui, ce sentiment d'allégresse est encore intact.